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7 mai 2009 4 07 /05 /mai /2009 16:10
L'acronyme WWOOF vient de World-Wide Opportunities on Organic Farms, soit réseau mondial d'opportunités sur des fermes biologiques.

Dans le jargon, on peut aussi dire qu'un wwoofeur fait du wwoofing!

 

Le WWOOF est un réseau international de fermes biologiques qui accueillent des bénévoles sur leur ferme. Le wwoofeur partage le quotidien de ses hôtes: les repas sont généralement pris ensemble, il participe aux diverses activités, etc.

Un moyen sympa et enrichissant de voyager (voire faire le tour du monde) avec peu de frais.

 

Il existe de nombreuses organisations WWOOF dans le monde : beaucoup de pays ont leur propre organisation, c'est auprès d'eux que les wwoofeurs ou les hôtes doivent s'inscrire pour effectuer l'échange dans ce pays. Pour les pays ne disposant pas d'organisation nationale (en général parce que le faible nombre de participants ne le nécessite pas), il existe une organisation internationale "WWOOF Independants" basée en Grande-Bretagne.

Exemples :

  • pour wwoofer en France, s'inscrire à "WWOOF France" (nouvellement créé)
  • pour wwoofer aux États-Unis (organisation spéciale) et au Canada (organisation spéciale) : s'inscrire à WWOOF United States et à WWOOF Canada.

Comment s'inscrire ? Il faut se diriger sur le site officiel de WWOOF International (commun à toutes les organisations). Sur la page d'accueil, il y a une liste des pays disposant d'une organisation nationale et une liste des pays sans organisation. Si c'est un pays de la première liste qui vous intéresse, cliquez dessus pour démarrer la procédure. Si c'est un pays de la liste de droite qui vous intéresse, cliquez en bas sur "the WWOOF Independants site".

 

Le Wwoofeur

Il doit avoir 18 ans au moins et adhérer à l'organisation responsable dans le pays recherché (environ 20 à 40 €). Il recevra en échange soit un annuaire papier des hôtes, soit un accès à l'annuaire internet. Les tarifs d'inscription avec la version internet sont moins chers et l'annuaire plus à jour. L'inscription est valable un an et bien sûr renouvelable. Lorsque le "Wwoofeur" veut commencer à "wwoofer" il choisit une "adresse wwoof" dans l'"annuaire du Wwoofing". Chaque adresse est soigneusement décrite (activités, durée, habitudes de vie à respecter, description de la ferme, installations écologiques ou sociales mises en place ou à mettre en place avec les wwoofeurs, etc.). Le Wwoofeur contacte l'hôte par mail, téléphone ou par la poste pour demander plus de précisions, pour se présenter, et si possible... venir aider à la ferme ! Le Wwoofeur peut être attiré par de nombreux avantages du Wwoofing : cela peut être simplement d'avoir la possibilité de voyager autour du monde avec peu d'argent sans craindre le travail (forme moderne de vagabondage), de découvrir des places sympathiques (avec, en général, des gens sympas eux aussi), d'apprendre la vie dans la nature et dans le respect de l'homme et de la nature (jardiner, cultiver, construire avec des matériaux naturels, soigner des animaux, connaître les énergies vertes, s'occuper d'une ferme-école, etc.), d'aider les projets écolos à travers le monde, etc.

 

L'hôte Wwoofeur

Il s'inscrit à l'organisation responsable de son pays moyennant une petite compensation (environ 50€), il doit disposer au moins d'un jardin biologique (principe de base du Wwoofing), et doit remplir un formulaire pour décrire les activités, sa ferme, les habitudes de vie, le type d'hébergement proposé, etc. Il est ensuite intégré à l'annuaire Wwoofing de son pays. Son adresse est disponible sur Internet et sur l'annuaire papier proposé aux Wwoofeurs.

Il doit au moins héberger et nourrir le bénévole. Certains wwoofeurs voyagent et apprécieront qu'on leur fasse visiter le coin, d'autres seront surtout intéressés par les savoir-faire que vous pourrez leur enseigner.

Il y a une grande diversité dans l'annuaire du Wwoofing : on y trouve d'anciens hippies qui démarrent une petite structure autogérée, des fermes plus imposantes avec de grandes cultures ou de grands élevages, des écovillages qui ont besoin d'aide pour se lancer, des fermes-écoles ou des centres artistiques à la campagne, etc. On y trouve en général des toilettes sèches, un jardin avec des techniques naturelles intéressantes, des panneaux solaires, des animaux de ferme, et des gens ouverts d'esprit prêts à partager plein de choses intéressantes.

 

Wwoof et travail au noir

Nombreuses sont les rumeurs assimilant le wwoof à du travail au noir, notamment dans le cadre de la législation française. En France, pour qu'une activité puisse être assimilée à du travail, il faut qu'il y ait, d'une part, une contrepartie en bien ou en nature (gîte et couvert par exemple), et, d'autre part, un rapport de subordination.

Lors de mes diverses expériences de wwoofing (plus d'une dizaine de ferme), il m'est arrivé une seule fois de me sentir dans une telle situation. Dans la quasi-totalité des cas, le rapport de subordination est inexistant: les hôtes demandent aux wwoofeurs s'ils peuvent les aider avec différentes tâches, ou leurs demandent ce qu'ils auraient envie de faire. Tout ce passe selon les règles de base de la politesse: vous êtes accueillis chez des gens, la moindre des choses est de donner un coup de main (surtout si le coup de main consiste principalement à prendre soin des légumes qui se retrouveront dans votre assiette). Le wwoofeur étant généralement avide d'apprentissage, c'est souvent le premier à ne pas compter les heures. Il arrive parfois que des wwoofers déclinent certaines activités: des filles qui n'aiment pas trop patauger dans le fumier, certains ne sont pas à l'aise avec des outils motorisés etc; il arrive aussi souvent que les wwoofers, après un certain temps sur la ferme, proposent eux-mêmes leurs initiatives.

 

 

www.wwoof.fr

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7 mai 2009 4 07 /05 /mai /2009 16:02

Jeux en nature

 

Il est facile de jouer en nature : chasse aux trésors, rallye nature, identification d'arbres ou d'oiseaux. En classe nature, les professeurs accompagnent les enfants et en profitent pour les amener à reconnaître et apprécier leur environnement. Ceci démystifie l'écologie et permet d'adopter une attitude plus respectueuse.

 

Jardin naturel

 

Un jardinnaturel, ou plus précisément un jardin sauvage, est un type de jardin différent fondamentalement des jardins habituellement aménagés par le genre humain, qui, s'ils ont le mérite d'être souvent ordonnés mais aussi quelque peu aseptisés, n'ont que peu d'intérêts pour la faune et la flore locale.

Or, lentement mais surement, la place accordée à la vie sauvage dans le monde moderne se rétrécie comme un peau de chagrin. Sous la pression des activités humaines, les écosystèmes sont de plus en plus menacés de modifications drastiques, parfois même de disparition pure et simple.

Le jardin naturel est donc de façon générale un jardin dans lequel la sauvegarde de la nature joue un rôle majeur. Il reproduit à son échelle les milieux naturels locaux (le biotope) afin d'offrir un refuge à la vie sauvage, animale et végétale. Il est utile de souligner l'importance qu'occupent les végétaux indigènes puisqu'ils servent à leur tour de support à la faune locale.

 

Une petite réserve à insectes..

 

Il est très facile de créer un havre de paix pour ces intrigantes petite bêtes, et ce même en pleine ville sur un simple rebord de fenêtre.
L'intérêt d'un tel refuge est de pouvoir offrir un abris aux insectes qui y construisent leur nid ou qui ont juste besoin de s'abriter durant le jour ou la nuit. Bien que dans un jardin naturel l'intérêt d'un tel refuge soit limité, il devient important d'en aménager un lorsque le milieu est déséquilibré. C'est-à-dire que plusieurs sources de nourriture sont présentes, mais le nombre d'abris propices à la nidification y est très limité (peu de bois mort, de vieux murs...), c'est le cas de très nombreux jardins citadins.

 

..en ville

 

Le premier pas vers la création d'un refuge à insectes consiste à agencer le gazon afin d'aménager des zones qui seront rarement tondues. En effet le style "terrain de golf" est peut être esthétique mais il comporte de sévères désavantages pour la faune et la flore. En effet un entretien intensif est couteux, génère une certaine pollution sonore, et requiert souvent l'utilisation de produits nocifs (engrais chimiques et pesticides). De plus, sous des climats chauds, comme dans le sud des États-Unis, on gaspille une quantité d'eau faramineuse pour son arrosage afin qu'il reste bien vert.

 

Un refuge LPO

 

Conservant tous mes droits sur ma propriété, la libre et entière disposition de mon bien et la jouissance de celui-ci, en créant mon REFUGE LPO, je m'engage à :

  • Protéger les oiseaux et la nature en assurant la tranquillité des lieux, en particulier pendant les périodes sensibles : nidification et grands froids ;
  • Protéger au mieux la faune et la flore, dans le respect de la réglementation en vigueur. Faire que les équilibres écologiques ne soient jamais mis en danger, et leur porter une attention particulière lorsque, localement, il existe des enjeux en matière de conservation d'espèces ou de milieux remarquables ;
  • Offrir des milieux de vie favorables à la faune et à la flore :

- En leur fournissant une aide directe, par exemple, par la pose de nichoirs, de points d'eau, de mangeoires...

- En privilégiant la plantation d'arbres et d'arbustes indigènes, favorables aux insectes, aux mammifères et aux oiseaux.

- En préférant les méthodes de jardinage écologiques, notamment pour la fertilisation et le contrôle des maladies.

- En diversifiant et aménageant, en fonction de la surface de mon refuge de nouveaux milieux, comme une haie champêtre, une mare, un coin « d'herbes folles », un mur de pierres sèches...

  • Agir dans le sens d'un dévellopement durable, notamment en faisant des économies d'énergies et de ressources, comme l'eau, en participant au recyclage des matériaux et en limitant les sources de pollution dans mon environnement ;
  • Si mon refuge est dans une zone où la chasse peut s'exercer, je m'engage à ne pas y chasser. J'y interdis la chasse lorsque cela est légalement possible. Dans le cas contraire, j'entreprends toute démarche utile, à mon initiative, et avec les conseils de la LPO, pour que la chasse puisse y être interdite dans les meilleurs délais.

La LPO s'engage à apporter à ses membres, toute information dont elle dispose, leur permettant de respecter la Charte des REFUGES LPO.

 

 

Liens externes

 

 

 

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7 mai 2009 4 07 /05 /mai /2009 15:59
L'ostéopathie crânienne

L'ostéophatie dite "crânienne" est une découverte de W.G. SUTHERLAND, un ostéopathe américain. Elle part du principe que les os du crâne sont mobiles et que leurs mouvements sont essentiels pour la bonne santé. Des tensions au crâne vont affecter le SNC (Système Nerveux Central) et freiner notre capacité à apprendre. De telles tensions peuvent êtres comparées à une épine dans le pied pour marcher.

L'ostéopathie crânienne pourrait être considérée comme la première démarche alternative à effectuer quand un apprenant (enfant comme adulte) rencontre des difficultés d'apprentissage. On s'assure en premier lieu de l'absences de tensions.

Ces tensions sont souvents dûes à un accouchement difficile.


L'Éducation Kinesthésique

L'éducation Kinesthésique est une approche qui se propose de stimuler les compétences par des activités:

  • mouvements de Brain Gym® pour améliorer l’apprentissage (enfants à l’école, travail au bureau...)
  • artistiques (crayonnage en miroir, dessin, jeux de rôle)
  • éveil et expression corporelle (danse, musique, coordination, motricité)
  • visuelles (mouvements de Gym Visuelle très efficaces devant l’ordinateur et pour conserver une vision saine)
  • développement personnel
  • réintégration des réflexes archaïques et posturaux
  • gestion du stress et des tensions

L’Éducation Kinesthésique s’appuie sur des travaux entrepris depuis des décennies sous la direction de Paul Dennison, docteur en sciences de l’éducation, et de sa femme Gail (danseuse et artiste). Ces influences sont nombreuses:

  • danse, gymnastique douce, technique Alexander, Yoga...
  • shiatsu, énergétique chinoise
  • technique cranio-sacrée
  • Touch For Health
  • pédagogie (M. Montessori, A. Gesell...)
  • l’intégration sensorielle de J. Ayres
  • la théorie des intelligences multiples de H. Gardner
  • l’optométrie comportementale (visiologie) et la méthode Bates
  • travail sur les réflexes primitifs

L’Éducation Kinesthésique est une approche éducative théorique et pratique qui se propose d’aider chacun à explorer sa manière d’apprendre et à se développer. Elle se focalise sur le potentiel de la personne en utilisant le mouvement (kinesthésie).

  • Éducation: mise en oeuvre des moyens propres à assurer la formation et le développement d’un être humain.
  • Kinesthésique: qui se rapporte à la kinesthésie (le sens du mouvement): sensation interne du mouvement des parties du corps assurées par le sens musculaire (sensibilité profonde des muscles - proprioception), par la vision et par l’oreille interne (équilibre, labyrinthe).

L’Éducation Kinesthésique est donc une approche éducative qui utilise des mouvements et des activités motrices et artistiques pour développer notre potentiel.

 

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7 mai 2009 4 07 /05 /mai /2009 15:55

Les Réseaux d'Échanges Réciproques de Savoirs (RERS) sont nés il y a une trentaine d'années (1971 à Orly, Val-de-Marne en France), d'un questionnement pédagogique et d'une pratique sociale et civique de Claire et Marc Héber-Suffrin.

Ils sont issus d'un croisement de mouvements pédagogiques, d'associations d'éducation populaire et de questionnements autour de la citoyenneté. En 2000, les RERS sont environ 600 en France dont les DOM-TOM, et 150 en Europe, Amérique Latine et Afrique, développés grâce à des enseignants, des travailleurs sociaux, des acteurs locaux, des initiatives bénévoles, des partenariats.

  • Chacun a des savoirs qui peuvent intéresser les autres.
  • Tout le monde est capable d'apprendre des savoirs proposés par d'autres.
  • Nous pouvons tous apprendre et transmettre.

Ils sont aussi appelés RES, Réseau d'Échanges de Savoirs, notamment en Belgique.

 

Le principe : Permettre à des personnes de tous horizons sociaux, professionnels, culturels, de faire des offres et demandes de savoirs, savoir-faire, expériences... Il n'y a pas de petits ou de grands savoirs. La pluralité des personnes, la diversité des savoirs, des lieux d'apprentissage, des méthodes et des motivations font la richesse du système, sans aucun rapport d'argent ou de service. La valeur qui circule c'est le savoir.

La réciprocité est une dimension essentielle, tour à tour, on apprend de quelqu'un et à quelqu'un. Pour qu'ait lieu l'échange, la mise en relation permet d'élaborer ensemble la méthode et les moyens.

Le demandeur est ainsi acteur de son apprentissage, de sa réussite. Transmettre ses savoirs permet à l'offreur de les réorganiser, de les réactualiser pour pouvoir mieux donner, et parfois de se réinvestir dans sa propre formation.

 

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