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7 mai 2009 4 07 /05 /mai /2009 16:57



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7 mai 2009 4 07 /05 /mai /2009 16:38
Les calculs thermiques permettent de renseigner sur la consommation annuelle d'une maison. Celle-ci est de plus en plus prise en compte de nos jours. C'est pour cela que de plus en plus de maisons bioclimatiques apparaissent dans nos paysages. L'étude réalisée permet à n'importe quelle personne, qui connaît sa consommation annuelle en chauffage (en kWh/m²), de la comparer par rapport à celle d'une maison bioclimatique. Dans le but de savoir si celle-ci aurait besoin de quelques isolations ou améliorations supplémentaires, ou s’il faudrait plutôt envisager d'investir dans une maison bioclimatique quand on est sur le point de d'acheter.

La maison traditionnelle

La maison dite traditionnelle correspond à n'importe quelle construction ne faisant pas appel à des techniques bioclimatiques. Dans cette étude vous trouverez deux types de maisons. La maison construite dans les années 50 et celle dans les années 80. Ce sont les matériaux qui les composent qui les différencies.

Une maison est en moyenne capable d’accueillir une famille de quatre personnes et a une surface de 90m² (données INSEE). Nous nous sommes appuyés sur ces données, afin qu'un maximum de personnes puisse profiter de ces conseils.


Présentation des paramètres de calcul

La température à été réglée à 19°C la journée et à 15°C la nuit. Les localisations choisies ont été : (Afin de regrouper différents types de climat)

Toute habitation située en région parisienne peut être comparée à celles situées à Nancy. Et ainsi de suite.

[modifier] Présentation des matériaux

Les matériaux de base des deux maisons de l'étude sont les suivants:

Dans ce tableau on retrouve l'épaisseur de la paroi (en cm), sa densité (en kg/m²) et la résistance thermique R (voir : Conductivité thermique).

[modifier] Premiers calculs
[modifier] Présentation des améliorations

Les résultats obtenus sont bien conformes à la réalité. Pour une maison ancienne, la consommation oscille autour de 230 KWh/m² et pour les maisons actuelles autour de 90 KWh/m².

Les facteurs importants pour une économie d’énergie maximum sont :

  • L'isolation thermique (d’une épaisseur de 8 à 10 cm pour une maison traditionnelle, il faudrait qu’elle atteigne jusqu'à 30 cm d’épaisseur et qu’elle soit posée à l’extérieur (afin qu’elle recouvre l’intégralité de la maison) pour être vraiment efficace).
  • La ventilation (assure une absorption de la chaleur pour une réutilisation).
  • Les fenêtres sont les premières sources de perte de chaleur et d’énergie. Il faut préserver leur étanchéité, restreindre les grandes surfaces vitrées au nord pour les favoriser au sud. Avoir des volets isolant est aussi très important).
  • L'étanchéité à l'air (Diminue les pertes d’énergie et augmente le confort).
  • L’orientation (Les pièces de vie (chambres, séjour…) doivent se situer au sud, avec un maximum de fenêtres au sud. Les vitres est et ouest sont déficitaires en hiver mais apportent beaucoup de chaleur en été alors que l’on cherche à l’éviter).

Les pertes d’énergies dans une maison se répartissent ainsi :

Sur la base de ces données, les améliorations prioritaires apparaissent.

[modifier] Améliorations envisagées
  1. L’isolation du toit avec une épaisseur de 5, 10, 15 et 20 cm. Le but étant de choisir l’épaisseur la plus économique.
  2. L’isolation des murs extérieurs avec une épaisseur de 10, 15 et 20 cm. Dans le même but.
  3. L’isolation des fenêtres avec du triple vitrage pour les fenêtres orientées au nord.
  4. La disposition de plus grandes fenêtres au sud et moins à l'est et à l'ouest
  5. La disposition de casquettes au dessus des fenêtres
[modifier] Résultats des différentes améliorations
 1.Isolations de la toiture et des murs extérieurs
  • Type années 50

L'épaisseur la plus économique serait 10 cm d'isolation sur les murs extérieurs et la toiture. Au delà de 10 cm le rapport économie d'énergie et coût des travaux ne serai pas avantageux.

  • Type années 80
 2.Isolation avec du triple vitrage

L'isolation avec du triple vitrage pour les fenêtres au nord ne change rien pour la consommation en énergie. En revanche elle change pour la conservation de la température.

 3.Ajout de grandes fenêtres et de casquettes au-dessus

Ces essais ont été réalisé avec l'isolation de 10 cm pour la maison type années 50 et l'isolation avec les matériaux de base pour la maison type années 80.

Pour les localisations comme Nancy et La Rochelle, cette amélioration Apporte fait gagner de l'énergie en été mais en fait perdre en hiver. Pour celles comme Ajaccio, le gain en énergie n'est pas très importants, mais reste efficaces tout au long de l'année.

Couplage des différentes améliorations

 

Comparaison avec une maison neuve

Une simple isolation de la toiture et des murs extérieurs permet d'obtenir une consommation en chauffage équivalente à ce que l'on peut construire de nos jours.

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7 mai 2009 4 07 /05 /mai /2009 16:35


Recherchez sur internet, cette série est faite de plusieurs épisodes..!!
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7 mai 2009 4 07 /05 /mai /2009 16:28

L'utilisation du chanvre valorise et créé un pont entre l'agriculture et la construction. C'est une culture annuelle généreuse et abondante: culture non-irriguée, ne nécessitant pas d'apport chimique, d'une vitalité et d'un équilibre où n'interviennent pas les produits phytosanitaires, pesticides et insecticides.

La rapidité de son développement ne laisse pas de place aux dites mauvaises herbes. Son implantation améliore notablement les structures du sol et le nettoie. Une bonne gestion et l'utilisation de toutes les parties de la plante en font une culture dynamique écologique d'avenir: papier plus écologique, textile, médecine, alimentation, construction, etc...

 

Béton de chanvre

Le béton de chanvre est un mélange de bois de chanvre (chévenotte) et de liants naturels (la chaux par exemple). Il est utilisé tant pour élever des cloisons (porteuses ou non) que pour réaliser une dalle destinée à être carrelée ou revêtue de parquets en bois.

Murs porteurs

Plusieures possibilités existent pour remplir une structure porteuse en bois avec du chaux-chanvre.

La technique du banchage est beaucoup utilisée. Il s'agit de couler un mélange de chaux-chanvre entre des pièces de bois. On peut utiliser la technique du lattis; ce sont des lattes qui retiennent le mélange. Elle est plus isolante, il y a moins de retrait donc pas de fentes d'air au contact du bois et elle est plus facile à faire qu'avec les banches à visser/dévisser.

Murs cloisons

Il existe également des blocs tout faits de chaux-chanvre supprimant les temps de séchage sur chantier.

  • Le bloc "Chanvribloc" est un élément de construction plein à isolation répartie. Son lambda est de 0,07. Il est constitué de "chènevotte" et de chaux naturelles sans adjuvant. Il est utilisé pour la construction de murs associés à une structure poteaux poutre placée à l'intérieur du bâtiment (pour une suppression totale des ponts thermiques). Il est aussi utilisé en isolation extérieur et intérieur.
  • Le bloc "Easy-chanvre" est un élément de construction d'isolation non porteur constitué de chènevotte et de chaux (85% de chaux aérienne et 15% de chaux hydraulique). Comme ils sont non-porteurs, c’est bien la structure en bois qui doit être porteuse. Deux cheminées verticales de 7 x 17 cm (ou 17 x 17 cm pour les blocs corniers) sont ménagées dans chaque bloc afin de recevoir les éléments d'ossature en bois.

On peut aussi préfabriquer des éléments (principalement des murs) à l'usine et les assembler en chantier. La préfabrication présente plusieurs avantages.

Dalles (sols isolants)

Ce procédé est utilisé principalement pour la réalisation de chape isolante, légère et résistante, en rez de chaussé ou pour un sous-sol avant de dresser les murs de la maison. Il doit être réalisé sur une surface délimitée par les murets (socles de la construction). Un hérisson de galets est d'abord réparti sur le sol pré nivelé, ceci afin de permettre l'aération de la dalle ainsi qu'un drainage des eaux de ruissellement (et l'installation aussi des canalisations de l'habitation), évitant ainsi les remontées d'humidité. Ce hérisson est constitué de galets de 6 à 15 cm de diamètre (les gros d'abord, puis les plus fins) sur une épaisseur de 20 cm environ (selon nature du sol); une fois installé, il est nivelé. Vient ensuite la dalle coulée en deux temps pour un bon tassement des matériaux. L'épaisseur totale conseillé de la dalle est de 15 cm. Le mélange de la chaux et de la "chènevotte" se fait dans un malaxeur (plus pratique et moins bruyant qu'une bétonnière). Pour les dosages pour couvrir 2,8m2 sur 7,5 cm d'épaisseur compter : 100 litres de chènevotte, 20 litres d'eau, 30 litre de sable de pierre ponce, 20 litres de chaux aérienne. Le sable de pierre ponce amplifie la carbonatation (réaction chimique de la chaux) et donc fortifie la structure. Comptez environ 200 euros pour 10 tonnes de galets couvrant 50 m2 avec les drains agricoles. Pour la même surface ajoutez 1460 euros de dalle chaux:chanvre. Pour plus d'infos voir sur le site [1]. La première passe est réalisée par morceau de 1 m x 1 m puis tassée à coup de dameuse et laissée séchée durant 48 heures. La seconde passe est mise à niveau à l'aide de lampourdes et d'une dameuse plus petite. L'ensemble sèche en trois semaines environ entre 15 et 20°C.

Enduit au chanvre
Association d'un liant (terre, chaux aérienne [on y adjoint parfois de la chaux faiblement hydrolique],...) d'eau et de chanvre. Apprécié pour sa capacité d'isolation thermique. Il existe différents types de finition. On peut pigmenter dans la masse ou juste dans la couche de finition s'il y en a une.
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7 mai 2009 4 07 /05 /mai /2009 16:20
La toilette sèche, toilette à litière ou encore toilette à litière biomaîtrisée (TLB) est un système de toilette n'utilisant pas d'eau. Il consiste à mélanger aux matières organiques (selles et urine) des déchets végétaux secs (copeaux, sciure de bois, paille, foin, chanvre en paillettes ou encore feuilles mortes...) de façon à obtenir un équilibre carbone-azote dans le mélange.

Ce système de toilette (contrairement aux craintes de beaucoup) ne dégage pas d'odeurs si on prend soin de ne pas séparer les selles de l'urine et de bien recouvrir le tas de broyat (copeaux, sciure...).

 

Problématique

La pollution des rivières est surtout due aux usages domestiques de l'eau ! Vouloir seulement épurer nos eaux usées n'est pas une solution. En tirant la chasse d'eau, nous polluons singulièrement nos rivières en azote et en phosphore. Les stations d'épuration, équipements lourds et coûteux pour la collectivité, n'épurent pas ces éléments contenus dans nos déjections. Ils sont à l'origine de l'eutrophisation (croissance excessive des algues qui ne laissent plus d' oxygène pour les autres êtres vivants).

De plus, chaque fois que nous tirons la chasse d'eau, nous gaspillons 10 à 12 litres d'eau rendue potable à grands frais. Cette consommation représente 35 % de notre facture! Ce type de WC est le symbole de notre insouciance vis-à-vis de l'environnement: "je tire la chasse et le reste n'est plus mon problème". Et pourtant, la quantité de matière organique contenue dans nos déjections, après compostage, pourrait fertiliser la terre agricole qui nourrit l'utilisateur d'un WC, alors que les sols s'appauvrissent jour après jour.

Une des raisons pour utiliser des toilettes sèches réside dans le fait qu'aujourd'hui, l'éco-bilan de la chasse d'eau est largement négatif et celui de la toilette sèche très positif. Nos déjections sont surtout constituées d'azote, de phosphore et de carbone. Ces éléments ont des cycles terrestres et doivent être rendus à la terre pour l'enrichir. C'est donc un non-sens écologique sans précédent que de mêler des déjections humaines ou animales à l'eau. Cette mauvaise gestion de la matière organique est à la source de bien des dégradations de nos écosystèmes aquatiques et de nos eaux souterraines, et un manque à gagner désastreux pour nos sols maintenant en voie de désertification. La toilette sèche a entièrement sa place dans le concept global de développement durable.

 

Solution

Et si d'un déchet on créait une ressource...

L'alternative à ce non-sens est le compostage direct des déjections humaines grâce aux toilettes sèches. Le compostage évite de polluer l'eau et produit un amendement organique fertilisant. La mise en oeuvre de ce système offre peu de difficultés en zones rurales et quartiers péri-urbains.

Et si nous nourrissions la Terre (qui elle-même nous nourrit) plutôt que de l'appauvrir...

Le problème est culturel: aujourd'hui, les déjections humaines sont considérées avec crainte et dégoût! Il existe différents modèles de toilettes sèches facilement aménageables chez des particuliers, notamment des modèles suédois dont le design très moderne n'a rien à envier à nos toilettes à chasse d'eau. Dans les systèmes on ajoute à chaque utilisation des matériaux riches en carbone (de la sciure, des copeaux de bois ou de la paille) pour équilibrer la forte concentration en azote des urines et des matières fécales. Ces matériaux absorbent l'humidité et neutralisent les odeurs tout en facilitant l'aération du compost.

L'utilisation des toilettes sèches pourrait améliorer la qualité de nos rivières, permettrait de limiter la pollution de nos ressources hydriques, d'enrichir les sols et d'économiser des sommes fabuleuses consacrées à l'épuration de l'eau.

 

 

En pratique

Fabrication et utilisation

Il existe différentes solutions, techniques de toilettes sèches, des plus simples aux plus compliquées. Un type de toilette sèche intéressant est celui de Joseph Orszagh, la toilette à litière biomaîtrisée. C'est une toilette que chacun peut se fabriquer à peu de frais. Elle est plus facile à utiliser à la campagne bien que certains, tout comme Joseph, l'utilisent dans leur maison en ville et fassent un compost dans leur petit jardin (3 à 4 m² suffisent...).

Le principe est très simple: il suffit d'encadrer confortablement un seau et de se procurer de la matière sèche fine qui sera utilisée comme litière après chaque usage. On met aussi le papier hygiénique dans la toilette, c'est du carbone. Pour les déchets végétaux, un truc simple et peu coûteux est de demander à des scieries de la sciure, dont elles ne savent que faire. Une des seules choses à se rappeler est de ne pas utiliser de bois traité ou exotique afin de ne pas récupérer un compost toxique pour la terre.

L'avantage de ces toilettes, c'est qu'elles se placent n'importe où dans la maison, même près du lit d'une personne âgée et souffrante... et ça ne sent pas... mais il faut le voir, l'essayer au moins, pour le croire... Si vous avez des odeurs, c'est que vous n'avez pas mis assez de sciure (3 louches par utilisation). Elles ne craignent pas le gel!

 

Que faire quand le seau est plein?

Tout simplement le vider sur le carré à compost, avec les épluchures de légumes et les déchets du jardin. Nous préconisons d'entourer ce carré de palettes en bois pour éviter que des animaux viennent y fouiner. Le processus chimique de transformation, de vie, peut alors commencer en silence, grâce au vent, à la pluie...

En ville, l'usage des toilettes sèches peut aussi être envisagé, grâce à l'utilisation de sacs à compost qui seront ensuite conduits sur une aire de compostage, ou à la déchetterie ou encore jetés avec les ordures ménagères si aucune autre solution n'est possible.

 

Utilisation du compost

Un compost bien fait, à base de fumier (humain), ne présente aucun risque à être utilisé dans le jardin potager (bien au contraire!). Par mesure de précaution, on le laissera murir plus longtemps qu'un compost standard (~2ans au lieu d'une année). Ainsi, vous pourrez dire à vos invités qu'il y a un peu de vous dans cette belle sauce tomate... Toutefois, on peut réserver son utilisation pour fertiliser les arbres et les massifs de fleurs si on le sent mieux ainsi.

 

Un peu de poésie

À tous ceux qui honorent ce lieu de leur présence
Et participent au respect des cycles de la matière...
Merci de rendre ainsi, à la terre nourricière
Ce qu’elle vous a donné dans sa magnificence...

Pour la terre

Vous qui venez ici, dans une humble posture...
De vos flancs alourdis, décharger le fardeau,
Veuillez, quand vous aurez soulagé la nature
Et déposé dans l'urne un utile cadeau,
Déposer en silence un' poignée de litière...
Et, sur l'autel fumant, placer pour chapiteau
Ce couvercle arrondi sur les nobles matières...
Sans eau et sans odeur se fera le terreau...

 

 

 

 

 

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7 mai 2009 4 07 /05 /mai /2009 16:14
L'ampoule fluocompacte, ou lampe fluorescente compacte (LFC), est une alternative aux ampoules traditionnelles. Durables et économes, elles éclairent davantage qu'une ampoule incandescente. Cependant elle constitue, du fait des gaz qui la composent, une menace pour l'environnement.
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